sculpture
Quatre formes achevées
Oscillo-Complexe II (200 cm)
Sapporo – Japon
Oscillo-Tour (200 cm)
Lacoste
Oscillo-escalier(pierre / 2,0 m x 6,0 x 1,3 / mai 1977 / Politique des villes nouvelles françaises, Établissement public d’aménagement de Lille-Est)
Fumée blanche(pierre / 3,1 m x 1,1 x 0,9 / 1975 / Musée de sculpture en plein air de Middelheim, Anvers, Belgique)
La sculpture
de l’oscillation
l’Oscillo-Relief
- La sculpture de l’oscillation
L’Oscillo-Relief est la forme découpée obtenue par le mouvement d’oscillation verticale et d’oscillation horizontale d’une résistance électrique. Cette forme libre ne résulte pas d’un plan préalable, mais la technique requiert un contrôle précis.
L’Oscillo-Relief est une invention fondamentale de Mizui. Il l’a appliquée à la sculpture en 1972.
Le Mur qui s’ouvre, 1972, béton, 450 x 1300 x 140 cm, Lycée technique de Rambouillet, France, est la première œuvre pour laquelle Mizui a parlé d’« Oscillo-Relief ». Il a ensuite développé cette technique pendant plus de dix ans.
Lorsque la face vue est dans l’ombre, le second plan visible dans l’interstice central s’éclaire mystérieusement.
La Corne d’abondance, 1973
(Pierre, 300 x 400 x 100 cm), exposée en plein air au plateau d’Assy, pour le projet « Sculptures en montagne – Poème dans l’espace », qui réunit une vingtaine artistes les plus représentatifs de la sculpture contemporaine en Europe, en Amérique et au Japon autour d’un poème de Jean-Pierre Lemesle. Les sculptures étaient installées en plein sud face au massif du Mont-Blanc. L’artiste a cherché la forme qui cohabite avec le mouvement de la montagne.
Oscillo-complexe
1981, pierre, 300 x 130 x 120 cm, Hakone, Japon
L’artiste a été invité à l’occasion du prix Herry Moor. Cette sculpture de 5 tonnes a été créée à Nancy et transférée par avion au Japon pour être installée au Musée en plein air de Hakone à Utsukushi-ga-hara dans la préfecture de Kanagawa.
Ouvert en 1969, le musée en plein air de Hakone expose de façon permanente une centaine de sculptures en plein air, sur une surface de 70 000 m², ainsi que d’autres œuvres des xixeet xxe siècles d’artistes japonais et occidentaux. Le pavillon Picasso, ajouté au musée en 1984 à partir d’une collection de 188 œuvres, abrite maintenant une collection de 300 œuvres de l’artiste. La collection Henry Moore comporte 36 œuvres, et constitue l’une des plus importantes au monde.
Arc de Nuages
(pierre / 3,6 m x 5,6 x 1,6 / juin 1978)
Lycée Michel-Montaigne de Bordeaux
Le mouvement de balancement en forme d’arc.
ZIG ZAG
École d’Art et de Design de Savannah, Lacoste
1972 – 1982
(pierre / 2 m x 0,4 x 0.4)
L’artiste a commencé à travailler avec des blocs de polystyrène, en les découpant. Il a réalisé une dizaine d’œuvres de ce type. Dans les années cinquante, les artistes parisiens aiment à établir leur atelier en Provence. Le peintre New-Yorkais, Bernard Pfriem ouvrit, au centre du village de Lacoste, une école d’art rassemblant des étudiants américains. Cette école est installée dans une grande maison se trouvant à côté de l’ancien château du Marquis de Sade. Pendant vingt ans, Mizui est resté en relation avec cette école et chaque été, y a travaillé à la réalisation d’une œuvre sculptée en commun avec ses élèves.
Zig et Zag I
(pierre / 2,0m x 0,4 x 0,4 / juillet 1973 / Savannah College of Art and Design, Lacoste)
Zig et Zag IV
(pierre / 0,8m x 0,25 x 0,25 / décembre 1974 / Lacoste)
La sculpture murale / le Mur-Sculpture,
Depuis 1964
« Cosmos »(pierre / 15 m x 18 x 0,06 / 1970 / Cité Technique de Villefranche-sur-Saône ). Les 360 dalles de Comblanchien de 6 cm d’épaisseur sont solidement fixées sur le mur. Mizui lui-même dit, » Je voulais créer un graphisme d’ombre et de lumière évoquant le ciel, la terre et l’Homme. » La sculpture murale rappelle, sur le plan formel, Les murs des fossiles et « Macrocosme et Microcosme”.
Fête de Mer
(pierre / 1,3 m x 20,0 x 0,35 / mars 1977 / Collège Jean Jaurès, Bourbourg)
La mer
(pierre / 1,3 m x 15,0 x 0,35 / septembre
1970 / C.E.S de Châteauroux)
La sculpture
à « grosse tête »
1960 – 1971
« Hommage à Néguev » 1960-1971
(marbre / 3,7 m x 1,7 x 0.6 / 1962 /Néguev, Israël, Symposium). Œuvre réalisée à l’occasion d’un Symposium en Israël.
À propos de cette expérience, l’artiste s’exprima en ces mots :
“C’était un véritable lavage de cerveau de vivre pendant deux mois dans ce désert du Néguev, j’avais le sentiment que, face à l’immensité de la nature, tout ce que je pourrais faire serait une goutte d’eau dans la mer. J’ai compris pour la première fois cette humilité devant le désert avec ma sculpture. Lorsque j’ai percé le trou au niveau du sommet, ma sculpture a été achevée, j’avais l’impression que le soleil se levait sur moi.”
Le mistral
(pierre / 2,5 mx 70,0 x 0,4/ octobre 1970 / collège du Pesquier, Gardanne )
Gardien du soleil
(pierre / 4,0 m x 1,0 x 1,0 / novembre 1973 / Groupe Scolaire de Vigneux-sur-Seine avec René Blanchot )